C’est avec une grande tristesse que je t'ai libéré de tes souffrances le vendredi 9 octobre.
Tu t’es endormi dans mes bras, le crâne mouillé par mes larmes. En un soupir tu t’es apaisé. Tu nous laisses seuls, Aya et moi, non sans nous avoir auparavant offert un dernier cadeau qui verra le jour prochainement. Tu n’es resté avec nous que quelques mois mais suffisamment pour te faire une place de choix dans notre foyer.
Malgré les épreuves traversées ces derniers mois, tu es toujours resté le même, avec ce caractère jovial reconnu de tous. Je t’appelais « le chiens zéro contrainte », pas une fois je ne t’ai pris en défaut, pas une fois je n’ai du te réprimander. Je garderai à jamais le souvenir de cet arrière-train qui remuait dans tous les sens quand, le soir, tu me disais bonjour.
Tu as fait tellement pour la race. Les marches des podiums raisonnent encore de tous ces champions que tu as produits. Tu étais et restera le plus grand de tous. Mais que ces titres de prestiges sont bien futiles, car toi et moi, nous savions que tu étais « plus bon que beau ». Tu n’étais pas seulement la bête d’expo mais ce chien aimant et fidèle que tout maître rêve d’avoir. Le chien d’une vie…
Tu es maintenant parti rejoindre les tiens au paradis des chiens, j’espère que la haut tout va bien pour toi et que tu veilles sur ceux que tu as laissés ici… Aya perd son papa, son compagnon, moi je perds mon chien.
Adieu mon chien et merci pour tout Monsieur ROODNEY.